LES FEMMES ET LA SODOMIE : TÉMOIGNAGES FÉMININS

J’avais, sur mon précédent site, à la suite de la parution de mon livre Le Siège de l’âme (Zulma), proposé aux femmes qui le souhaitaient de me faire part, anonymement, de leur expérience de la sodomie.

Les témoignages reçus sont publiés ci-dessous.

L’invite étant de validité permanente, vous pouvez me contacter via le formulaire en bas de page, y compris pour un simple échange, sans perspective de publication. Cette manière de procéder est plus sûre que les « commentaires », qui doivent de toute façon être validés pour écarter les innombrables pourriels envoyés par des moteurs ou des êtres vivants dont le mécanisme mental n’est pas plus sympathique.

J’ai extrait quelques mots de chaque témoignage pour en faire un titre.

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 C’est délicieux (avril 2008)

Je viens témoigner sur le sujet : « Les femmes et la sodomie ».

La première réflexion qui me vient à propos de la sodomie : « c’est délicieux », mais oui, je vous assure !

J’ai 56 ans et avec mon compagnon on ne s’en prive pas, on ne la pratique pas systématiquement à chaque rapport sexuel, mais très souvent.

Je la pratique environ depuis l’âge de 30 ans.

J’ai eu de nombreux partenaires dans ma vie sexuelle et je ne l’ai pas pratiquée avec tous, cela dépendait des habitudes de chacun et de l’humeur du moment.

En règle générale, je préfère une pénétration vaginale avant avec 2 ou 3 orgasmes ou plus, et ensuite la sodomie vient à la fois comme un plaisir en plus, différent et plus intense, plus complet je dirais… J’en ai des frissons de partout et une chaleur intense envahit mon ventre, ma peau… Je ressens la même chose avec une pénétration vaginale, mais en moins intense, en fait je crois que j’ai plus l’impression de jouir avec tout mon corps, c’est un feu d’artifice et je m’envole dans les étoiles… enfin c’est fantastique !

J’ajouterai que je suis une « femme fontaine », et d’après certains des partenaires que j’ai eus, cela me donnerait une prédisposition à avoir des orgasmes multiples et à être totalement libre dans les rapports sexuels et donc à apprécier la sodomie.

Salutations amicales.

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 Se connaître sans complexe (Marie)

La sodomie est encore un tabou chez une catégorie d’hommes qui sont classés classiques, peu ouverts, tendance macho. Elle se pratique effectivement avec élégance quand un couple se connait en profondeur, a dépassé ses extrêmes, se respecte et est à l’écoute l’un de l’autre. Le passage douloureux de la sodomie est évité si chacun est à l’écoute, soit l’un des deux est trop stressé, soit les hémorroïdes bloquent le passage, par exemple… En fait que ce soient hommes ou femmes, pratiquer la sodomie chez certains paraît répugnant, sale, la représentation des matières fécales est restée primaire dans leur esprit.

Pour une symbiose sexuelle et un approfondissement des rapports sexuels d’un couple, il faut parfois passer par des actes inconnus, ou extrêmes pour connaitre l’autre, ses gouts, et découvrir un nouveau monde à deux. Pratiquer la sodomie, c’est se connaitre, sans complexe, avec une intimité, une complicité. Ne pratiquer que la sodomie est une voie de garage pour un homme non performant, et ne pas la pratiquer : vous loupez une marche de la sexualité, de la découverte des sens profonds.

Je rétablis peut être l’équilibre du pouvoir par la sodomie si j’en crois les dires de Toni Bentley (note du 22 aout de Claude Guillon), j’aime bien cette version, je préfère plaisanter que de me prendre au sérieux. Rester simple semble difficile dans notre société : Dans mon premier commentaire, je me suis mal exprimée, j’ai osé écrire mais la formulation ne donne pas toujours les effets désirés…..pratique qui veut la sodomie, je ne juge pas si c’est bien ou mal de ne pas le faire, je souligne juste que la sodomie n’est pas un tabou pour moi, elle fait partie de mon monde sexuel.

Comparons cela à une branche artistique : c’est tout un art de la pratiquer pour la savourer, mais l’art est immense, sans limites et je ne me permettrais pas de juger du monde sexuel de chacun…

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 Mon premier orgasme

Bonjour, Je viens de tomber par hasard sur ce site en tapant d’autres termes de recherche que « sodomie » et j’ai lu tout cela avec attention. J’ai probablement une histoire toute particulière. Je ne voudrais pas virer dans le glauque mais ma première expérience en la matière fut assez sordide puisqu’elle se fit lors d’une soirée avec un ami, soirée durant laquelle cet ami «abusa» de moi (j’étais ivre et inconsciente). Mon consentement il ne l’avait pas c’est certain mais le mot viol ne me vient cependant pas à l’esprit, je tiens tout de même à le préciser. Je n’ai pas ressenti ça comme un viol puisque… je n’ai rien ressenti du tout lol Bref. Ma première expérience ne m’a donc laissé que peu de souvenirs (de vagues sensations que je suis incapable de rattacher à quoique ça soit) et ne m’a ni franchement dissuadée ni franchement encouragée à recommencer, mais les suivantes… Je trouve que la sodomie est une source de plaisir(s) intense(s). Mon premier orgasme : sodomie, mon second idem etc. etc. etc. A tel point que je me demande si mon corps est capable de ressentir du plaisir autrement que par ce moyen. Les premières fois furent douloureuses et quelquefois encore il m’arrive de souffrir, notamment au début mais ensuite, comme le disait l’un des intervenants précédents : « je pourrais continuer durant des heures ». Je ne pense pas que cette expérience sexuelle se rattache au domaine de la soumission, de la domination d’un des partenaires. Je pense qu’elle se rattache exclusivement au domaine du plaisir. Des sensations ressenties. Cela peut être une marque de domination pour certains mais ce n’est pas systématique. Et je pense qu’il est évident qu’une sodomie sans stimulation préalable et durant l’acte en lui même n’apporte que peu de jouissance. Pour répondre à la personne qui déplorait que la sodomie soit banalisée et que les jeunes la connaissent, je répond que cela est loin d’être un mal. Les jeunes personnes ne sont pas complètement stupides et sont bien fichus de se rendre compte que, oh, miracle, il y a un deuxième orifice, sorte de deuxième sexe (dixit Ovide) et que, tient, ça a l’air de plutôt bien s’emboiter. La libéralisation des moteurs est une excellente chose. On ne se sent plus, comme auparavant, coupable d’un rapport sexuel (que dire d’une sodomie, péché mortel, liaison directe avec l’enfer), on le vit mieux. Pour en revenir à la sodomie, je trouve dommage que certaines personnes manquent de curiosité à ce point. Je pense, moi, que sans aller jusqu’à des choses extrêmes (nécrophilie, scatophilie : encore que je pense que cela vient de ce que l’on nous enseigne étant petit « touche pas à ça, c’est caca ! » je sais, c’est ridicule mais c’est pourtant ce qui est dit. Et puis les excréments, on sait tous que ça sont des déchets organiques, rien d’intéressant et aucune chance que ça soit BON. Donc en consommer juste pour essayer…. un rien idiot, a moins d’être en pleine famine lol) il faut essayer un minimum de choses. Faire l’apprentissage de ce qui nous entoure. Je ne parle pas essentiellement de la sodomie mais de tout ce qui lévite autour de nous. Savoir quel gout a une croquette pour chien, ce que ça fait […] de rencontrer qqun sur le net, […] etc. Je ne dis pas qu’il faut renouveler ! Une fois suffit. Parce que renouveler peut être dangereux […] ou que cela ne nous plait pas (croquette pour chien ou…. sodomie). Mais essayer. Savoir à quoi l’on pourra dire non par la suite, savoir ce que l’on qualifie « d’inintéressant ». […] On ne peut pas aimer ce que l’on ne connait pas, c’est normal, mais on a pas le droit de juger. Justement.

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 Pratique « normale », cela signifie quoi ?

En tout cas pratiquée depuis longtemps par des jeunes filles juives et arabes (et sans doute occidentales et africaines ?, mais je n’ai pas de témoignage) pour garder leur virginité et comme moyen de contraception, bien ou mal, je ne sais pas, dans ces cas c’est à la place d’une sexualité dite normale de pénétration du sexe masculin dans le vagin, qui peut mener à une grossesse.

Pour moi, il n’y a de norme nulle part, des pratiques plus ou moins fréquentes, courantes dans l’ancien testament, refusée au départ par les catholiques pour se démarquer des autres religions… pour moi, pas de norme, mais un bien-être de chaque individu avec soi-même et avec l’autre : alors toute pratique sexuelle, avec ou sans pénétration vaginale ou anale, me parait bonne pourvu que les partenaires en soient satisfaits

Pour ma part, je la pratique de temps en temps, parfois pour faire plaisir, parfois pour mon propre plaisir, et peu m’importe, il m’arrive de la refuser parce que je n’en pas envie à ce moment là, seul mon désir et celui de l’autre sont en cause, aucune notion de « pouvoir » de qui que ce soit.

Mon plaisir sexuel est lié à mon désir et à celui de l’autre, et au respect de chacun pour l’autre, j’aime faire plaisir, mais pas contre mon désir ; j’aime que l’on me fasse plaisir et que l’on me respecte..

J’ai 61 ans, mariée et divorcée deux fois, et plusieurs relations avec des hommes successifs, j’en ai encore..

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 J’étais réticente (novembre 2013)

Bonjour, j’ai lu hier soir votre façon de voir la sodomie, chose a laquelle j’étais réticente par peur de montrer à l’autre quelque chose de sale, de lui offrir quelque chose de sale, qu’il fasse de moi quelqu’un de sale, une putain en quelque sorte. Comme si l’homme préférait la vierge a la putain impure. J’ai rencontré un homme qui m’a fait l’amour avec tellement de tendresse que j’ai a peine sentie qu’il me sodomisait, l’amour avec lequel il le fait est puissant. Je me sens belle et aimée passionnément, pas du tout sale au point d’avoir moi même envie parfois d’être un homme pour pénétrer celui que j’aime et connaître ce magnifique sentiment de pénétrer à l’intérieur de l’autre. « Et l’amour dans tout ça ? » Disait un commentaire. Mais il est bien là avec rage, envie de mordre, de griffer, de serrer, de ne faire qu’un ! Le sang, les selles, la salive, le sperme, il n’y a rien de sale quand on aime. Moi, je ne vois que des cellules au même titre que les larmes, la peau, les cheveux… Le seul moment ou l’on doit arrêter de penser c’est précisément celui où on fait l’amour et lorsqu’une femme fait confiance et se livre, elle lâche prise et n’a plus peur de se faire enculer au sens premier du terme. Je pense que la femme qui a peur de la sodomie a avant tout peur de la trahison, peur de l’abandon après avoir livré ce qu’il y a de plus intime et de plus pudique. La femme se farde et j’ai lu que dans un film Rocco Sifredi fardait l’anus de sa partenaire avant de la pénétrer, je n’ai pas bien compris au début et je trouve cette image magnifique ! L’homme est le plus beau fard de la femme, c’est lui qui nous maquille le mieux 😉 !!!

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.52.38 Si c’est fait sans préparation…

Bonjour,

Je suis un peu étonnée que la sodomie soit ici encore un peu « taboue », je pensais que c’était une pratique banalisée. Je l’ai pratiquée assez tôt dans ma vie sexuelle. Au début un peu maladroitement. Je l’ai fait par curiosité et pour l’aspect psychologique de me sentir dominée… J’aimais bien. Plus qu’être pénétrée vaginalement parfois. Et puis, la maturité venant, ça a été encore mieux. Beaucoup mieux. J’adore être sodomisée après avoir été pénétrée vaginalement en général. Que l’anus soit lubrifié a l’aide de mes sécrétions vaginales et que je sois pénétrée progressivement par un puis plusieurs doigts de mon partenaire. Si c’est fait sans préparation c’est à oublier. C’est douloureux, sans plaisir, et en ce qui me concerne de toute façon cela ne se fait pas, anatomiquement parlant. Si je n’en ai pas le désir, je ne le fais pas non plus, parce que pour l’avoir déjà fait, cela ne me donne pas de plaisir dans ce cas. Je ne le fais pas avec tout le monde, je ne le fais pas systématiquement ; c’est comme tout, ça se fait en fonction du partenaire, du moment… Cela me donne en général plus de plaisir que la pénétration vaginale. J’aime que ce soit lent, progressif ; je pourrais le faire pendant des heures ! Je ne le demande pas verbalement, je guide. Ou bien je le demande verbalement pendant l’amour et alors ça fait partie pour moi du jeu de l’excitation. En ce qui concerne les réactions des hommes, je n’ai jamais eu de refus. C’est presque toujours moi qui suis demandeuse. Même toujours je crois. Peut-être que les hommes n’osent pas ou qu’ils n’y pensent pas ou n’en ont pas envie. Parce que quand je suis bien avec un homme, je le demande assez tôt (dans la relation avec l’homme je veux dire, je n’ai pas besoin de connaître la personne depuis longtemps pour en avoir envie, cela m’est arrivé de demander lors du premier rapport avec quelqu’un). Peut-être que si j’attendais plus, j’aurais plus de demandes ou propositions, je ne sais pas. Je ne vais pas faire du prosélytisme pour la sodomie parce que je comprends très bien que des gens n’y trouvent pas de plaisir ou n’aient pas envie d’essayer. C’était juste mon témoignage personnel sur le sujet, vu que c’était demandé gentiment 🙂

PS : Tant que j’y suis, j’ai aussi une requête. Je trouve votre blog, que je découvre, très intéressant (cf sujets sur les régimes et le suicide, que je viens de lire), alors si jamais vous avez un avis sur la mode de l’épilation intégrale ou quasi-intégrale (c’est pareil) du sexe, je serais ravie de vous lire. Parce que pour moi c’est une horreur (dediou ce que c’est douloureux de s’épiler le sexe, je renonce) PPS : j’ai 35 ans (pour vos stats ?)

NOUVEAUX TÉMOIGNAGES (juillet 2016)

 

Capture d’écran 2015-01-15 à 14.38.41 Le maître mot est l’attention

Je trouve intéressant de pouvoir avoir des témoignages féminins sur la pénétration anale ; souvent taboue et si fantasmée et demandée par les hommes. Donc aujourd’hui j’aimerais aussi vous apporter mon expérience sur cette pratique, qui nécessite délicatesse et savoir-faire. J’ai été durant 10 années avec le même homme (de mes 20 à 30 ans) ; nos rapports sexuels étaient « agréables » cependant je me masturbais beaucoup pour atteindre des orgasmes clitoridiens, et lorsqu’il désirait me pénétrer analement il me faisait mal et nous n’avons jamais été jusqu’au bout. Puis je me suis séparée après 10 ans de vie commune et un enfant ; et durant les 2 années qui ont suivi j’ai rencontré 3 partenaires formidables, j’ai découvert que certains hommes étaient vraiment tournés vers le plaisir de la femme, l’écoute de son corps et que le sexe pouvait être un échange incroyablement intense lorsque l’homme sait être sensiblement attentif au désir féminin. J’ai redécouvert mon corps, et je me suis également découverte femme fontaine grâce à un homme en particulier, fin connaisseur du corps féminin ; il a su trouver en moi les partitions, les notes, la rythmique qui ont déclenché ces fontaines de plaisir. Je pense également que la maturité et le lâcher prise que l’on acquiert au fil des années ont participé à faire évoluer mes orgasmes. Le premier partenaire qui a suivi ma rupture était un as du cunnilingus, il tenait à me voir prendre du plaisir et monter en excitation avant lui pour ensuite prendre son plaisir, soit

…le deuxième a été mon maître en matière de sexe, sa douceur, son attention et son « professionnalisme » m’ont permis de découvrir de nouvelles expériences et de les apprécier car il avait un savoir-faire et une capacité à écouter et à observer incroyable ; il a su me mettre vraiment en confiance et m’a permis d’expérimenter de nombreuses pratiques… dont notamment la pénétration anale : il est très important lorsque l’on commence cette pratique d’être déjà préalablement excitée, voir d’avoir déjà eu des orgasmes clitoridiens et/ou vaginaux ; lorsqu’un certain pic d’excitation est atteint on peut stimuler l’anus, avec la langue, délicatement, le sentir se dilater, le lubrifier, le pénétrer doucement avec un doigt, puis deux ou même un jouet… puis petit à petit celui-ci s’offre à l’autre, et on peut pratiquer la pénétration (avec le temps ensuite, les préliminaires ne sont pas forcément nécessaire et l’excitation suffit). Cet homme m’a également permis de me découvrir femme fontaine et multi orgasmique. Avec mon dernier partenaire, que j’ai rencontré il y a plusieurs mois et avec qui je suis toujours actuellement, le plaisir a encore évolué, et pourtant je ne pensais pas connaître meilleure partenaire que le dernier… et la pénétration anale est devenue un vrai délice… d’ailleurs c’est systématique, lorsque je suis allongée sur le dos et qu’il me pénètre je jouis et pardonnez moi l’expression je « gicle » ; les fontaines sont multiples et grandioses, elles arrosent tout son torse, et il adore ! Ces érections féminines peuvent également survenir par pénétration vaginale ou par doigté mais de manière anale pour ma part c’est très rapide et le plaisir est violent ! Je ne pensais prendre tant de plaisir auparavant avec cette pratique…

Pour conclure, j’aimerais vous dire que rien n’est figé, qu’il y a une évolution en tout, et que lorsqu’il y a écoute, communication, échange, délicatesse, douceur alors tout est possible même les pratiques paraissant les plus hard ; je dirais que le maître mot est l’attention ; les hommes se doivent encore plus que les femmes d’être dans l’attention et l’écoute du corps de la femme qui est complexe ; et lorsque les clefs qui nous amène au désir ont été trouvé alors c’est un feu d’artifice de plaisir que nous découvrons et cela pour la vie ! Je remercie ces hommes de m’avoir permis d’apprendre à connaître mon corps et par la-même à me découvrir et m’honorer en tant que Femme. Aujourd’hui j’ai le sentiment d’être entièrement maître de moi-même et de mon désir-plaisir. Pourtant quand je repense à mes 20 ans (j’en ai 33 aujourd’hui), j’étais loin d’imaginer que lors de mes 33 ans mon plaisir serait si intense, comme j’étais loin d’imaginer me découvrir femme fontaine, et encore plus, imaginer que la pénétration anale puisse me procurer un plaisir si intense et puissant… Donc soyez à l’écoute, curieuse et exploratrice de vous-même, ne vous enfermez pas dans des relations « molles » ou à moitié satisfaisante comme je l’ai fait durant 10 ans auparavant, soyez vous-même, soyez entière, soyez une conquérante du plaisir partagé et la nature ainsi que la vie vous le rendront !

 Lili

 

Capture d’écran 2015-01-15 à 14.38.41 Un double étonnement

Ma première fois fut un double étonnement. C’était avec un homme bien sous tous rapports (si je peux me permettre ce jeu de mot) je sortais d’un passage à vide de cinq mois après une rupture difficile. Nous avons passé la première [nuit] chez moi. Je dois dire que je ne peux pas décrire les détails du déroulement de ce premier rapport amoureux : ce qui est certain, c’est qu’il embrassa mon sexe juste après un long baiser sur la bouche : le résultat… une volupté merveilleuse et je compris pourquoi mon amie Marion parle d’extase à propos du plaisir que procure un baiser sur la vulve fait avec amour et un certaine technique. Poliment il me pénétra en missionnaire et sans gêne il accompagna ses va-et-vient avec des pressions sur mon clitoris avec son pouce, j’ai eu un orgasme mais venu trop vite. Mon amant me fit rapidement mettre « en levrette » et il il s’enfonça entièrement et s’agita assez vite mais sans frénésie, il sortit et éjacula entre mes fesses. Je trouvai cette fin un peu désolante. J’étais persuadée que c’était la fin de ce premier « coup ». Sans perdre une seconde il appuya le bout de son sexe sur le deuxième orifice et avec une lenteur pleine de précaution fit entrer la totalité de son sexe. Ce qui m’étonna le plus c’est qu’il resta en érection, je m’étais dit qu’il débanderait, pas du tout, une fois bien en moi il me massa énergiquement le clitoris et il parvint à me faire jouir. je m’effondrai à plat ventre et lui vint s’allonger à côté de moi. J’ai un souvenir de cette nuit qui me trouble encore sept ans après.

 Nina

Capture d’écran 2014-11-09 à 10.55.27

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