Propagandes électorales

…Reçues l’avant-veille du scrutin, notez-bien. C’est pas comme si ça risquait d’intéresser quelqu’un.

Commençons par un peu d’humour trotskyste. Lisez bien la première phrase de l’extrait: le prétendu «vote utile» n’a plus de sens au législatives…

Oui…! Mais par contre à la présidentielle, vous n’auriez pas été du genre à présenter quelqu’un au premier tour, sachant que vous alliez conduire la fasciste au second… Si! Ah! je ne sais pas quand vous êtes les moins honnêtes, alors!

Assez ri. Voyons les nazis. Cette fois, j’attire votre attention sur la dernière phrase du point 2: «Il faut que la peur change de camp».

Si! Si! C’est ce slogan que j’ai aimablement parodié ici-même il y a très peu de temps. Récupéré, hop!

Alors, à mon avis ça n’est pas grave. Je l’ai toujours trouvé nul, ce slogan, parce qu’il est faux.

Les capitalistes ont peur (de la révolution qui vient), c’est même pour ça qu’ils entraînent des milliers de flics, de gendarmes et autres variétés kaki. Certes, ils essayent de dissimuler leur trouille (en gendre idéal, Macron n’est pas mauvais dans l’exercice).

Retenez qu’un capitaliste est nuisible parce qu’il vous exploite, et dangereux parce qu’il a peur de vous. Cessez d’avoir peur de lui (et de ses chiens) et vous lui ferez peur pour de bon (la bonne cause).

Ah! les gros malins. Si jamais quelqu’un portait plainte contre Mélenchon pour publicité mensongère, au cas où il aurait répété: «Si vous votez Oups (Nupes), vous m’élisez Premier ministre», ce qui est un mensonge, ils ont opté pour «En votant Oups, vous pouvez m’élire Premier ministre.» Il suffira de dire: «Ah mais non! “Vous pouvez” signifie: “il est bien possible (et souhaitable) que…”.» Et voilà le travail.

Croyez-moi si vous voulez, les autres sont plutôt pires, et moins drôles.

Dimanche: poney.

“Jours de résistance, nuits de Plombs” (1 & 2) ~ La situation en Colombie vue par Andrea Adana (trad. Thomas Le Bonniec)

Andrea Aldana est une journaliste colombienne basée à Medellin. Dans cette chronique, publiée par Universo Centro le 11 juin dernier – que nous avons fait le choix de traduire et publier à notre tour – Aldana se rend à Cali, épicentre de la révolte colombienne, où la mobilisation entamée le 28 avril a été la plus durement réprimée. Des manifestations qui ont commencé en opposition à une réforme fiscale voulue par le gouvernement autoritaire du président Ivan Duque, dans l’ombre de l’ex président Alvaro Uribe. La jeunesse révoltée s’est constituée en bataillons de «Première ligne», et c’est à eux qu’Andrea Aldana donne la parole dans cet article, dont nous publions le premier volet aujourd’hui.

Vous pouvez lire l’intégralité de ce texte sur le site de la revue en ligne Blast. La seconde partie est ICI.

Comment les anarcho-autonomes communiquent à l’aide de parapluies: un document accablant!

Le manège d’une manifestante, déjà (défavorablement) connue des services de police pour avoir été mutilée par eux, a été repérée lors d’une manifestation contre une (nouvelle) loi garante des libertés. La délinquante fournissait au «black bloc» des indications stratégiques à l’aide d’un parapluie (d’ailleurs aux couleurs du lobby LGBT). Interpellée et placée en garde à vue durant 72 heures, ladite délinquante nie les faits. Or nous sommes en mesure de prouver, grâce au document accablant ci-dessous que l’intuition des policiers était bonne: les anarcho-autonomes de la mouvance radicale communiquent bel et bien à l’aide de parapluies, selon un code de couleurs et d’attitudes qui est ici révélé pour la première fois.