Sur le blogue qu’il anime, Freddy Gomez a mis en ligne un nouveau texte, dont je reproduis ci-après le passage qui me vise. Cela ne mérite, hélas, aucune réponse, tant il est vrai que dans ce non-débat, certains font en sorte de ne surtout pas comprendre une partie de ce que l’on dit, pour mieux pouvoir s’offusquer du reste – qui n’a plus aucun sens.
Toute cette merde produit, entre autres, une recomposition de la nébuleuse libertaire, notamment autour d’une opposition supposée «anti-scientiste», mais nullement anticapitaliste, incarnée par le groupe «Pièces et main-d’œuvre». J’ai déjà dit ici à quel point je juge ridicule et nuisible une théorie qui prétend trouver l’origine de nos malheurs non dans l’extraction capitaliste de la plus-value, mais dans le rêve d’Icare.
Il n’y a pas que de mauvaises nouvelles: j’ai procédé au comptage de la manifestation de samedi dernier à Marseille, deuxième ville de France. Résultat: entre 450 et 500 manifestant·e·s (qui doivent s’être compté·e·s, comme de juste, avec un ou deux milliers de plus).
Je reproduis également un édito de la CNT-AIT de Toulouse qui procède à une critique des mesures de contrôle autoritaire sans remettre en cause l’intérêt sanitaire de la vaccination, en reprenant en titre l’expression que j’avais choisie pour désigner l’ensemble des dispositifs de surveillance et de répression dans nos «démocraties capitalistes»: la terrorisation démocratique. Je précise que je ne connais pas toutes positions de ce groupe; je me contente d’approuver ce texte en particulier.
Et pour rire un peu, la publicité ironique d’un entrepreneur de pompes funèbres que des crétins antivax ont republiés sur Twitter: ils l’avaient prise pour un appel à refuser la vaccination ! (la publicité sur le camion; la page du site Internet).