“Encyclopédie des Méconnaissances” ~ par Ludovic Füschtelkeit (aux Éditions de la Pigne)

Même si vous n’avez pas – comme moi – des occasions (trop) fréquentes de faire le pied de grue, dehors dans le froid (la faute au général Cluster) ou dans des salles d’attentes de cliniques et de labos ; même si vous n’avez pas prévu de vous rendre en train dans votre lointaine famille pour les fêtes, je vous recommande vivement la lecture du livre indiqué en titre de ce post. Car voyez-vous, il permet de rire ! Or dans le contexte actuel, où des nazis tiennent les tribunes, les écrans et la rue, rire est plus qu’un exercice salutaire, c’est une nécessité.

L’auteur des «Petits métiers disparus», que je suis et que j’ai publiés dans la revue L’Échaudée ne pouvait être que très sensible (comme aux chatouilles) à l’humour de Ludovic Füschtelkeit (que je ne connais ni des lèvres ni des dents). Le principe de son livre est très différent, mais on y retrouve (j’espère ne pas le vexer) un esprit foutraque assez voisin. Chacun·e d’entre vous sait ce qu’est une «encyclopédie», souvent lourde et présentée sur paillassons par des VRP mal nourri·e·s. Celle-ci est légère et peu coûteuse (9 euros, pour 174 pages). Et comme je le disais : hilarante.

Au bout d’un certain temps de lecture, vous observerez (sinon, consultez !) que certains lieux ou personnages méritent le qualificatif de «récurrents». Je vous donne un exemple qui m’est resté en mémoire (un petit exploit au vu de mon état de santé actuel) : les îles Jacquelines. Vous aimeriez savoir où flottent – on le leur souhaite ! – les îles Jacquelines. Pour ma part, je préfère l’ignorer ou l’imaginer. Ne seraient-elles pas quelque part du côté de La Dominique ? Il me semble qu’elles pourraient s’entendre…

Trop abruti – par une fièvre mauvaise et un bon mal de tête – pour recopier des passages du livre, de nature à vous mettre l’eau (salée, si vous vivez aux Jacquelines) à la bouche[1], j’ai demandé à l’éditeur de bien vouloir m’envoyer le livre au format pdf, afin que j’y puise (moi qui suis plutôt épuisette) les exemples voulus. Il m’a honoré de sa confiance, aussi je vous donne ci-après quelques exemples dont j’espère qu’il vous délieront le gosier, de manière à en expulser toute    arrête de Jacqueline intempestive.

Si cela ne vous arrache aucun sourire, j’attendrai d’être en meilleure forme pour décider de votre sort (je craindrais, en tranchant derechef, de me couper un doigt).

Je vous souhaite une excellente et réconfortante lecture.

J’ai oublié de dire que les différentes entrées sont classées par catégories (par exemple : «Science & Technique». Mais il ne s’agit que d’une convention très accessoire…

[1] Cette métaphore est lamentable, j’en conviens, mais sachez que je souffre d’une espèce de triple grosseur autour de la glande parotide (c.-à-d. salivaire) gauche. Ceci ne justifie pas cela, mais l’explique tout de même un peu…

Premier «RENDEZ-VOUS DE CLAUDE» au LIEU-DIT, mercredi 29 mai à 19h, avec Sylwia Chrostowska

J’inaugure mercredi 29 mai prochain au «Lieu-dit», 6 rue Sorbier à Ménilmontant (Paris XXe) une série de «rendez-vous» à l’occasion desquels j’inviterai des personnes aux talents variés à présenter leur travail, leurs livres, leurs tableaux, leurs films, leurs idées… On parlera de tout.

Vous pouvez lire une présentation du livre de Sylwia Chrostowska ici-même, sur Lignes de force.

J’espère vous voir nombreuses et nombreux le 29 mai, à partir de 19h.

On pourra boire (toute la soirée), manger (après la rencontre), et acquérir le livre de l’invitée.