Que le masculin les emporte au Diable !

Les discours électoraux commençaient en général par la formule «Françaises, Français».

La dernière affiche de Marine Le Pen efface paisiblement la majorité du genre humain, alors que la précédente – «Femme d’État» – jouait précisément sur la contradiction apportée à un cliché masculiniste. Trop subtil ! ont dû penser les conseillers en communications fachos. Cette fois, les choses sont classiquement claires: Le Pen sera la femme d’État de tous les mecs. Libre aux femmes de se sentir visées ou non.

Emmanuel Macron va plus loin – dans le culot. Le Pen peut s’abriter derrière la règle qui «veut» que «le masculin l’emporte» et englobe les femmes. Les conseillers de communication du locataire (grassement payé!) de l’Élysée et lui-même sont beaucoup plus subtils et au fait de la production militante. Souvenons-nous qu’il n’a pas hésité à endosser tranquillement en meeting le slogan «Nos vies valent plus que leurs profits!».

Dans le cas d’espèce, le slogan «Nous tous» s’affirme comme un démarquage et un pied de nez délibérés au slogan et nom de collectif féministes «Nous toutes».

Sœurs, ne lui pardonnez rien: il sait très bien ce qu’il fait!

Le dimanche 24 avril…

…je resterai chez moi.

Pourtant, deux jours après ma troisième série de chimiothérapie[1], je devrais être dans l’état idéal pour voter Macron : avec l’envie de gerber toutes les cinq minutes.

Mais précisément : point trop n’en faut.

J’ai été absent des listes électorales pendant cinquante-et-un ans. Je ne m’y suis inscrit que par peur de voir le nazi Zemmour déborder Le Pen sur son extrême droite.

Il était extrêmement simple, une fois le spectre Zemmour dissipé, de « faire barrage » contre Marine Le Pen : il suffisait de voter Jean-Luc Mélenchon (ce que j’ai fait).

Cette situation est derrière nous. Il faut se déterminer en fonction de la situation présente.

Didier Eribon explique bien que la détestation suscitée par la personne de Mélenchon (ou on ne sait quel autre motif) a poussé des gens censés être « de-gauche » à annoncer qu’ils s’abstiendraient ou voteraient Le Pen en cas de second tour opposant Le Pen à Mélenchon.

Cette attitude a eu son slogan jadis : « Plutôt Hitler que le Front populaire ! ».

La même racaille qui se flatte de sa jeunesse sociale-démocrate s’apprête aujourd’hui à « faire barrage » en votant pour un gestionnaire zélé du système capitaliste, dont au fond elle s’accommode très bien.

C’est tout bénéfice : ils se donnent des allures antifascistes et ils votent pour leurs dividendes.

Ces vaillants castors ne votent ni avec leur tête ni avec leur queue : ils votent avec leur carnet de chèque.

Je suis pourtant convaincu que « Marine Le Pen présidente » n’est pas exactement la même chose que « Emmanuel Macron président ». Blanc bonnet et bonnet blanc, comme disait l’inénarrable stalinien Duclos.

Mais Macron a sur les mains le sang des éborgné·e·s et des mutilé·e·s.

On n’élit pas un boucher par crainte du rémouleur !

Cela dit, Macron a raison sur un point – même s’il ne s’est pas privé d’instrumentaliser l’extrême droite, stratégie inaugurée par un autre grand progressiste : François Mitterrand. Quand il dit, à propos d’un argumentaire idéal anti-Le Pen, « la morale ne suffit plus » (c’est l’esprit ; je ne garantis pas la lettre de la citation).

En effet : il ne suffit plus de désigner Marine Le Pen comme « fasciste » pour en écarter une partie des travailleurs et des précaires. Que les gens qui ont cessé d’être sensible à ce répulsif soient dans l’erreur est une chose… qui ne nous dit pas comment les r·amener vers des positions de classe.

Peut-être la seule amorce de solution est-elle que Le Pen – je trouve l’image navrante, mais aucune autre ne me vient à l’esprit – « perde sa virginité » ?

Je ne partage en aucune manière le point de vue selon lequel « il faut essayer le RN parce que ce sont les seuls qui n’ont pas été au pouvoir »… Je crains plutôt que celles et ceux qui partagent ce point de vue ne se laissent pas convaincre autrement que par l’expérience.

Enfin, vous ferez bien comme vous voudrez, hein !

D’ailleurs, je ne suis pas chien, je tiens à disposition de celles et ceux qui n’arriveraient plus à s’arrêter de dégobiller après avoir glissé le bulletin «Macron» dans l’urne des recommandations de traitement.

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[1] J’en profite pour m’inscrire en faux contre une chansonnette appréciée des anarchistes : « Sache que ta meilleure amie, prolétaire, c’est la chimiothérapie »…

Je voterai dès le premier tour de l’élection présidentielle pour Jean-Luc Mélenchon – que par ailleurs je déteste

Et voici pourquoi…

Je commence par écarter, j’ai déjà pas mal écrit sur ce thème ici-même il y a quelques années, les malédictions moralistes identitaires des camarades anarchistes.

Il est faux de dire que les anarchistes n’ont jamais voté. La Confederación Nacional del Trabajo (CNT), syndicat anarcho-syndicaliste espagnol et principale organisation ouvrière d’Espagne dans les années 1930 a utilisé le vote (massif) dans le but concret de faciliter la libération de plusieurs milliers de militant·e·s emprisonné·e·s.

Un ami de longue date me dit — Mais moi je ne vote pas ! Exactement comme il me dirait — Mais moi j’ai les pieds plats !

Admettons qu’il s’agit d’un cas intéressant d’imprégnation physique d’une donnée idéologique, laissons le malheureux à son infirmité, et voyons ce que « risque » un anarchiste à voter.

Évidemment rien. À moins de considérer que les anarchistes ont une âme et qu’ils·elles la perdraient en acceptant de glisser une enveloppe dans une boîte carrée. Franchement, les gens, si vous en êtes là, je vous conseille de laisser tomber au plus vite la réflexion politique et de vous tourner vers la théologie. Pour les plus anxieus·e·s, pesez-vous la veille du scrutin et au retour du bureau de vote : vous constaterez qu’aucune perte de poids ne témoigne de l’évaporation de votre âme.

Mais objecteront, de bonne foi (hélas ! il s’agit bien de cela), mes contradicteurs, n’est-ce pas se plier au système, faire le jeu du capitalisme ?

Eh bien je ne vois pas – en dehors du gloubi-glouba psycho-moralisateur qui tient lieu de « ligne de force » à beaucoup de militant·e·s  – le début de l’ombre d’un argument pour étayer cette hypothèse.

Récapitulons

Je ne crois pas que les élections sont un moyen d’émancipation.

Mais je ne crois pas non plus que les élections ne sont «rien». C’est bel et bien un moment concret du fonctionnement du système sur lequel il peut être légitime, voire possible, de peser. Je ne pense pas que l’on puisse faire comme si ce «rien» ne nous concernait pas. Il nous concerne oh combien!

Je ne crois pas que voter à l’extrême-gauche fera avancer d’un millimètre la cause révolutionnaire.

Je ne crois (surtout) pas que c’est un bon moyen d’« apparaître » entre une pub de lessive et le dernier édito néo-nazi. C’est en effet – et là réellement ! – se plier intégralement à l’injonction trompeuse du système : « Je vote pour celui-qui-est-le-plus-proche-de-mes-idées. » Ça, c’est la vaseline-type du système démocratique, soit le système de régulation sociale de l’exploitation capitaliste. Que ce soient des pseudos-révolutionnaires, comme Poutou et Arthaud, qui continuent à jouer à ça, me donne envie de pleurer.

Quelques mots sur Mélenchon

Sa physionomie m’a toujours été profondément antipathique : je ne peux pas croire un mot de ce que ce type raconte. Dans les années 1980, il a réclamé la censure du livre Suicide, mode d’emploi, dont je suis coauteur. C’est un vieil admirateur de Poutine (par « anti-impérialisme », un comble !) dont le récent rétropédalage ne peut convaincre que des niais. En gros, je le considère plutôt comme un ennemi.

Mais, jeune lectrice, jeune lecteur, tu n’as pas été sans noter – et retenir – que voter pour un guignol que l’on trouve plus sympathique (ou plus honnête ou plus n’importe quoi) que les autres et le comble de la sottise « démocratique ».

Peu importe donc ici que Mélenchon apparaisse, sous bien des aspects, comme un sale type. La seule question qui se pose à un·e matérialiste est de savoir si sa présence au deuxième tour présente un avantage quelconque.

Voilà pourquoi je pense que oui.

Contrairement à ce que suggérait fielleusement un vieil ami pour me taquiner, je ne me soucie guère de « l’image de la France à l’étranger ». M’intéresse davantage – comme quoi tout le monde peut avoir ses soucis identitaires – ma propre image dans le miroir de la salle de bains, au lendemain du premier tour.

Et je ne veux à aucun prix faire partie des crétins des deux sexes qui, n’ayant pas participé au scrutin, vont se lamenter (et ça va durer des semaines !) sur le pourcentage formidable obtenu par la candidate d’extrême-droite, sans même parler du score total incluant les voix nazies de Zemmour.

Or, dans ce scrutin, les personnes qui voteront au premier tour pour Jadot, Hidalgo, Roussel, Poutou, Arthaud, etc. voteront réellement pour Marine Le Pen.

Si Mélenchon est au second tour, ce sera une occasion offerte – soyons miséricordieux mes sœurs et mes frères – à ces pantins de se désister pour un candidat de gauche. Sinon, ils regagneront leurs niches pour ronger l’os minuscule qu’on leur aura remis.

Plaçons ici une incise. Certain·e·s, qui se piquent de stratégie autant que moi, sont persuadé·e·s ou simplement espèrent vaguement que la politique du pire finira par pousser les masses vers la Révolution. Plus le pseudo « débat démocratique », raisonnent-ils, se réduira visiblement à des échanges à fleurets mouchetés entre un représentant du grand Capital et une figurante d’extrême-droite, et plus les gens comprendront la nature du système. Plus les gens manifesteront, par l’abstention, leur mépris du système, et plus celui-ci sera proche de son effondrement.

Voilà qui semble au moins logique… Hélas ! nous savons qu’il n’en est rien. Les États-Unis fonctionnent, pas si mal du point de vue de celles et ceux qui profitent du système, avec un taux d’abstention bien supérieur au taux français. Ça ne change absolument rien.

Quant au cas français, vous verrez le nombre important de « Gilets jaunes » (et pas toujours les plus bêtes) qui transformeront leur pulsion émeutière en bulletin d’extrême-droite.

Il faut cesser, quand on se prétend révolutionnaire, de prendre les gens comme variable d’ajustement ou souris de laboratoire.

Une fois Mélenchon au second tour, rien n’est gagné bien sûr. Mais rien n’est perdu.

Il faut cesser de croire que c’est sur la décomposition de la gauche parlementaire que va éclore un nouveau mouvement révolutionnaire. Ça ne fonctionne pas comme ça. Ça serait même plutôt l’inverse. Un mouvement révolutionnaire de classe, né de sa propre dynamique et des contradictions du système, pourra, lui, entraîner et radicaliser les franges de la « gauche » reconstituée autour de Mélenchon.

Mais Mélenchon nous fera tirer dessus !

C’est à craindre, en effet. Et alors ? Vous préférez le rythme tranquille des mutilations macroniennes ; vous vous êtes habitué·e·s ?

À moins que vous soyez impatient·e·s de connaître les innovations du maintien de l’ordre façon Le Pen ?…

— Mais enfin quel sens peut avoir de faire élire Mélenchon s’il faut le combattre par les armes ensuite ?!

Eh bien, niquedouille, entretemps, nous nous serons servis de sa (sale) gueule comme d’un marchepied.

Résumons-nous

Si vous êtes masochistes ou parfaitement crétins et que vous préférez pleurnicher entre ami·e·s, en buvant force bières, une fois le duel Macron-Le Pen confirmé, surtout de changez rien : abstenez-vous ou votez pour un·e des nains de jardin proposés à vos suffrages.

Si vous êtes matérialistes et que vous pensez qu’il faut tenter de modifier concrètement chaque situation concrète dans la perspective, même lointaine, de l’émancipation collective : votez Mélenchon !

Ni avec une pince à linge sur le nez ni avec des gants Mapa, ce sont là gamineries de carnaval.

Comme des grandes personnes. Avec la conscience simple et claire de faire quelque chose qui peut se révéler utile. Aussi peu que ce soit.

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PS. Au cas où, à la lecture de ce billet, l’évidence que je suis une «soupape de sûreté du Capital» (le Grand!), ne vous aurait pas convenablement aveuglé·e·s, j’indique à votre attention et à la postérité un de ces salmigondis de ressentiment et de contresens que seule la technique moderne a fait quitter le zinc des bistrots. C’est juste au cas où hein!

Faire diligence dans l’attaque!

Je publie ci-dessous (copié chez Lundimatin) le communiqué des militant(e)s qui ont arrosé de peinture quelques cars transportant les Frontistes haineux de Rennes vers Nantes, où Marine Le Pen tenait meeting.

Cette manifestation de bon goût et d’humour a suscité des déclarations apocalyptiques de politicard(e)s en mode Mad Max.

Aujourd’hui, dimanche 26 février, pour perturber la tenue du meeting de Marine Le Pen à Nantes et en réponse à l’appel à blocage lancé par l’assemblée nantaise « A l’abordage », nous avons réservé une petite surprise aux militants frontistes entassés dans les bus en provenance de Rennes.

Dans le calme, la bonne humeur et sans aucun heurt, nous avons bloqué deux bus sur la 4 voies, qui furent au passage copieusement repeints parce que dans la vie, il y a bien d’autres couleurs que le bleu marine.

Comme à son habitude, le Front National ne manquera pas de se poser en victime, invoquant la « démocratie » et la « liberté d’expression ». Nous le répétons, dans une France sous état d’urgence, où la police ratonne dans les banlieues et rafle les migrants, nous ne laisserons pas fleurir le racisme et la xénophobie au prétexte de « liberté ». Nous n’avons pas oublié comment les régimes fascistes d’hier furent institués par des voies parfaitement démocratiques et légales (élection d’Adolf Hitler au suffrage universel, vote massif des pleins pouvoirs à Pétain par le parlement…).

A travers le Front National, c’est à la politique classique dans son ensemble que nous nous attaquons, à tous les partis de gauche comme de droite qui font mine de combattre l’extrême droite tout en pillant ses idées et appliquant son programme sécuritaire.

Aujourd’hui comme demain, dans la rue comme dans les luttes, soyons ingouvernables !

Des coloristes sur voie rapide.

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DE QUOI DSK EST-IL LE NON-DIT ? «Qu’est-ce que c’est “dégueulasse”?» (2012)

Gueule rouge

 

« L’affaire DSK aura révélé une bien triste image de l’Amérique » se navrait avec affectation Pascal Bruckner dans une tribune du Monde (24 août 2011). « Punir la France pour l’Irak, pour Roman Polanski, pour les lois sur le voile et le niqab, mettre au pas cette nation récalcitrante qui s’entête dans ses mœurs dissolues, tel est le sens ultime de l’affaire DSK au moment où l’Amérique mord la poussière et cherche des boucs émissaires à son déclin. » Mieux informé, Bruckner eut pu rédiger un article pertinent sur le puritanisme étasunien, mais aussi sur ses évolutions perceptibles (par exemple la déclaration d’inconstitutionnalité frappant les lois dites « anti-sodomie », lesquelles visaient en réalité tous les actes érotiques « stériles ». Voir Le Siège de l’âme.).

Moins de préjugés nationalistes lui eussent évité d’assurer que « seul un pays malade de sa sexualité [comme les États-Unis] peut imaginer de tels sévices [prisonniers entassés nus à Abou Grahib]. » Comme si les tortures sexuelles et les viols commis pendant la guerre d’Algérie par des parachutistes français sur des prisonnières (« indigènes » ou non) relevaient d’une saine virilité gauloise… Ce que bien sûr Bruckner, qui n’a certainement jamais violé personne, ne pense pas. Mais il oublie de se souvenir au moment adéquat qu’il ne le pense pas. Il est vrai que le « sexe » est de ces sujets qui font fourcher l’esprit, la langue, et la queue (comme disait un diable de mes amis).

La langue qui fourche ment-elle ? Ou bien, au contraire, révèle-t-elle davantage que la langue droite, « soutenue » dit-on. In vino veritas. In cauda venenum. Allez savoir !

Examinons le cas d’un autre spécialiste de l’amour et de la morale, d’ailleurs coauteur jadis avec Bruckner d’un ouvrage sur l’amour[1], Alain Finkielkraut.

Les journalistes n’oublient pas leur ancienne collaboration et Libération a réuni les deux auteurs à Lyon, en novembre 2011. À propos d’amour, bien entendu. Ce fut l’occasion pour Finkielkraut de dire de DSK : « Il aime les parties fines, la débauche. Il est libertin et c’est une manière d’aimer les femmes[2] ».

« Mœurs dissolues » et « parties fines »… ? Dissolues ; signifie dissoutes ; mais dans quoi ? Et fines ? Le contraire de « grossières » ? Fines, comme « fines gueules », « fine champagne ». « Partie fine » : partie de débauche ; pop. partouze. Débaucher : le verbe viendrait du vocabulaire de la menuiserie. Débaucher, c’est d’abord dégrossir, puis fendre du bois.

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La «Pin up» flic : une tentative de synthèse.

On a beau fureter dans les dictionnaires, sauter du coq à l’âne, jouer avec les mots, comment lire « une manière d’aimer les femmes » dans des partouzes tarifées, avec des prostituées, et comme clients des flics et des patrons ?

Ou bien s’agit-il d’ « aimer » les femmes, comme on aime les grosses cylindrées, le bœuf bourguignon ou les signes extérieurs de richesse ?

Du fric, des flics, du pouvoir (ne manque qu’un évêque ; les temps changent !). Dans quoi ces mœurs se sont-elles dissoutes, sinon dans les eaux glacées du calcul égoïste. Dans une caricature des mœurs aristocratiques puis bourgeoises de toujours. Même manière d’« aimer les femmes » chez DSK et ses commensaux, chez Berlusconi, et sans doute chez Poutine. Lire la suite

DEPARDIEU : « À la limite pas sympathique » (2013)

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En saisissant des textes de mon corpus de recherches sur les clubs de femmes

pendant la Révolution française, il m’arrive d’écouter la radio.

Je sais bien que vous vous en moquez. Vous n’êtes pas du genre à vous passionner pour la question de savoir si l’écrivain écrit tard le matin ou tôt le soir, pieds nus (comme Le Clézio) ou avec un bonnet sur la tête (comme Léautaud), avant ou sous la douche, sur son ordinateur ou sur des parchemin en peau de zèbre que le beau-frère de sa sœur lui ramène par valise diplomatique du Bantoustan. Et je vous en félicite.

Je plantais simplement le décor. Lire la suite