Fin de vie: Comité d’éthique en toc

Le Comité consultatif national d’éthique a rendu public le 25 septembre dernier son avis sur la loi de bioéthique à venir.

Concernant la fin de vie, le CCNE insiste pour que la loi Claeys-Leonetti de 2016 «soit mieux connue, mieux appliquée et mieux respectée».

Énième occurrence du même foutage de gueule :

La loi Leonetti est très bien connue des soignants censés l’appliquer.

Celles et ceux qui s’y refusent ont décidé de l’ignorer, ce qui est différent!

Ils l’ignorent parce qu’ils considèrent qu’elle va trop loin!

Si – c’est une pure figure de rhétorique –, les enquêteurs du CCNE ne le savent pas, ce sont des crétins ignorants!

Le président du CCNE ajoute:

Une fraction de personnes [i.e. la majorité de la population française] estiment que la fin de vie relève d’une décision individuelle [Nan! c’est ma caisse de retraite qui doit décider…]. Nous n’allons pas jusque-là [la liberté individuelle]. Mais il faut explorer le plus loin possible cette loi et obtenir impérativement un plan de développement des soins palliatifs avec le budget ad hoc.»

Autrement dit: donner plus d’argent et de moyens à celles et ceux qui sabotent la loi.

Pendant ce temps, l’Association pour le droit de mourir dans la dignité (ADMD) continue d’écrire aux députés…

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