Il semble que la nouvelle selon laquelle le gouvernement s’apprêterait à rendre public une série de mesures pénales afin de limiter, je cite, «drastiquement les occasions de promiscuité sexuelle, y compris dans un cadre privé», ceci dans un but de prévention de l’épidémie de coronavirus est sinon dénuée de tout fondement, au moins prématurée.
Ce qui avait donné une certaine crédibilité à cette information était la précision que des mesures de «prévention comportementale» pourraient s’inspirer de celles qui visent les personnes ayant sciemment transmis une maladie sexuelle à un·e ou des partenaire·s.
La formule justificative qui a circulé sur certains réseaux sociaux – «Le pansexualisme favorise la pandémie» – n’a pas été, jusqu’ici, revendiquée par les autorités. On peut considérer comme rassurant (ou pas) le fait que, telle, cette formule n’a guère de sens puisque le «pansexualisme» désigne davantage une diversité de genre dans les partenaires érotiques qu’une multiplicité de ceux-ci.